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Autrefois tout était mieux ! Le savon aussi ?

Autrefois tout était mieux ! Le savon aussi

Histoire du savon

C’est à Alep en Syrie où on trouve les premières traces du savon. Le savon traditionnel d’Alep est fabriqué avec de l’huile végétale noble, telle que l’huile d’olive, pour sa richesse en agents hydratants, et l’huile de baies de laurier pour ses vertus apaisantes. La fabrication se déroule en 5 étapes : la cuisson, l’étalage, la découpe, le

séchage et l’emballage. Le savon a d’abord la consistance d’une pâte, puis ils mettent le savon sur le sol, où ils le laissent sécher pendant quelques jours. Puis il est découpé en forme de bloc et empilé en forme de tour pour l’aérer. Grâce aux croisades, la recette de savon a été transmise jusqu’à Marseille.

Marseille a alors fabriqué son propre savon, le savon de Marseille. Il a beaucoup été utilisé au 19e siècle. Il est fabriqué avec de l’huile d’olive, de l’eau, du sel et de la soude caustique. Il est bon pour tous les types de peau, même pour les peaux sèches et fragiles. Normalement le savon de Marseille n’est pas emballé pour ne pas gaspiller d’emballage. Sur chaque face du savon, se trouve un symbole ou un texte ce qui prouve que c’est un vrai savon de Marseille.

 

Fabrication du savon

En classe nous avons décidé de fabriquer du savon de nos propres mains. Les ingrédients utilisés :

    • Savon en paillettes
    • Eau
    • Miel
    • Huile de coco
    • Huile d’olive
    • des parfums ou/et des colorants naturels
    • des épices



L’histoire de l’hygiène

Les paillettes de savon sont chauffées dans un bain Marie jusqu’à ce qu’elles aient fondu (Ajoutez de l’eau, de l’huile de coco, de miel ou de l’huile d’olive si nécessaire). Ensuite on peut rajouter les parfums ou d’autres ingrédients et on verse le savon dans un moule déjà préparé. Après il faut attendre 24 heures que le savon sèche et voilà votre propre savon.

Les premiers établissements de bains romains étaient privés et réservés aux riches. À partir du 1er siècle   avant    Jésus-Christ,    sont    apparus   les établissements publics et leur entrée était gratuite ou peu chère pour que toutes les couches sociales les fréquentaient. Les thermes étaient composés de salles tièdes, chaude et froides, de vestiaires et de gymnase. Il y avait aussi des bibliothèques, des salles de musées et des salles de conférence. C’était aussi un endroit pour se rencontrer, se cultiver et se divertir.

Au début du Moyen Âge le bain public est prohibé. L’eau devint quelque chose qu’on évite, car on croyait que la peau devient molle et que les pores s’ouvrent, au contact de l’eau chaude du bain et que la maladie puisse entrer dans le corps. Dès lors, on ne se lave plus que le visage et les mains. Le reste du corps est frotté avec un tissu sec. Au 11e siècle, au temps des croisades, le bain public est redevenu à la mode.

Les gens se baignaient dans des étuves publiques où ils louaient des draps en molleton dont ils garnissaient les baignoires pour se protéger des échardes. Comme le bain était payant, toute une couche sociale n’avait pas les moyens pour se baigner. Le savon tel qu’on le connaît aujourd’hui n’existait pas encore au Moyen Âge. Il était fabriqué à partir de graisse animale et de cendres. Jusqu’au 14e siècle les hommes et femmes se retrouvaient dans les mêmes étuves où ils se baignaient ensemble. Peu après, cela changea et ils se baignaient séparément. Mais au 16e siècle les bains publics et les bains privés disparaissaient par la peur de la contagion des maladies infectieuses.

Au 17e siècle les nouveau-nés étaient baignés et emmaillotés avec des bandes de tissu directement après leur naissance. Ils utilisaient des cendres, du sel, d’huile ou de la cire pour fermer les pores et protéger l’enfant des malformations et maladies. Souvent les bébés n’étaient pas baignés jusqu’à l’âge de 7 ans. Plus tard au 19e siècle, le choléra, une autre maladie contagieuse, s’est répandue mondialement. À Paris, le baron Haussmann élargit les artères de la ville, généralisa les évacuations pour les eaux usées et multiplia les toilettes publiques, dans le but d’arrêter le choléra.

Conclusion

Finalement est-ce que le savon était mieux avant ?

Oui et non. Aujourd’hui nous sommes devenues plus modernes, nous avons inventé des médicaments pour se protéger, pour guérir et pour vivre d’une manière plus hygiénique. Nous avons aussi appris comment se protéger des maladies. Le savon aussi s’est développé. Il y a

beaucoup de différentes sortes de savon qui existe aujourd’hui. Il existe beaucoup de sortes différents comme par exemple : du savon de lait, du savon gras, savon de toilette, savon de ménage, savon médicales. Aujourd’hui la plupart des savons contiennent des produits chimiques qui sont nocifs pour l’environnement, c’est pour cela qu’on constate que le savon traditionnel, d’Alep et de Marseille sont redevenues à la mode.